Mitsuki grimaça de douleur quand Asa la serra contre elle. Elle retient un gémissement. "fait pas la chochotte" se dit Mitsuki.

Même avec la pommade qu'Asa lui avait étalé sur le poignet, ce dernier était toujours douloureux. Moins, certes mais il la fessait souffrir quand même. Une énorme hématome commençait à apparaitre.

Prenant appuis sur son bras droit, le valide, elle se redressa et se mit debout.

"- Allez, on va rejoindre les rangs" dit elle avec un petit sourire.

Elle pris alors la direction des rangs.

Je remarqua la grimace de Mitsuki. J'en déduisit qu'elle avait encore mal.

"Oui allons-y"

Nous arrivions dans le rang de droite et nous nous mettons derrière une jeune fille. Mitsuki était derrière la jeune fille et moi derrière Mitsuki

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La jeune fille c'est Arisa ^^

Mitsuki se rangea derrière une jeune fille, ce n'est que quelques minutes après qu'elle remarqua que c'était Arisa.

Elle se retourna vers Asa et lui sourit d'un air entendu et désignant du menton la jeune fille de dos.

Je n'arrivais pas à comprendre ce que voulais me dire Mitsuki. Elle me montrait une jeune fille du menton mais je ne comprenais pas pourquoi. Je le lui demanda :

" Qu'y a-t-il ? "

Mitsuki insista. Puis voyant que Asa avait du mal à capter, elle dit:

"- Et bhè! Regardes qui a devant!"

Je ne comprenais toujours pas. De dos, la jeune fille ne me disait rien. Mais pourtant, j'avais la drôle d'impression de l'avoir déjà vue...

" Je n'arrive pas à la reconnaître de dos, Mitsuki. "

Mitsuki tapota sur l'épaule de la fille en question.

"- Retournes toi, regardes qui est derrière toi" lui murmura elle à l'oreille

Mitsuki tapota sur l'épaule de la jeune fille. J'attendit qu'elle se retourne pour pouvoir la reconnaître...



Je reconnu la voix de Mitsuki, la jeune fille que j'avais aider et qui m'avais aider par la suite. Je me retourna, comme elle me le demander. Qu'elle ne fut pas ma surprise quand je vis ma petite sœur, ma douce petite sœur. Je réussi à dire :

" A...Asa...Asalinne ?! "

Mitsuki sourit, un sourire tendre.

"- Vous voulez que je vous laisse ? "

J'ouvrais et fermais les yeux, pour être sûr que je ne rêver pas, que par hasard, j'étais morte et que je voyais le fantôme de ma sœur, mais non!

" Oui, c'est moi. "

Et je me jeta dans les bras de ma grande sœur, en pleurant de joie. Je voulais le faire aussi pour être certaine que je le voyais pour de vrai, et oui. Je le su aussi quand Mitsuki nous parla.

" Mais non reste ! "

Puis j'ajouta à ma sœur.

" Alors, comment ça va, grande sœur chat ?, dis-je tendrement.

Elle me l'assura elle même. C'était bien elle. Et j'en était très heureuse. Je la serra quand elle se jeta dans mes bras. Je la regarda de mes grands yeux et verts, et je regarda ses petits yeux clairs et doux qu'elle avait garder, malgré son chagrin de m'avoir quitté.

" Oui, ça va. Je suis très heureuse de t'avoir retrouver. J'ai fait plein de recherche pour te chercher mais en vain. Et maintenant, nous voilà l'une dans les bras de l'autre. Et toi, douce petite sœur, comment ça va ? "

Puis me tournant vers Mitsuki :

" Non, non, reste! C'est grâce à toi qu'on est de nouveau réuni, donc reste. "

Je lui sourit doucement. Ma sœur m'avait tellement manqué !

"Oui, ça va très bien, merci. "

Puis, me tournant vers Mitsuki :

" Je te remercie infiniment Mitsuki! Sans toi, je n'aurai jamais retrouvé Arisa. Je me demande comment je te le rendrai..."

Mitsuki leur sourit tendrement. Elle regardait les deux sœurs se jeter dans les bras l'une de l'autre avec un léger pincement au cœur. Elle était heureuse qu' Asa et Ari se soient retrouvées, heureuse sincèrement. Rien n'était plus beau, à ses yeux, que l'amour fraternel.

Ses yeux brillaient, et ses lèvres frémissaient.

Malgré les tons suppliants des deux jeunes filles, Mitsuki se sentait de trop.

"- Non, non, je vais vous laisser vous retrouver tranquille. Vous devez avoir tout un tas de choses à vous raconter"

Elle ressentit, malgré elle, une petite vague de jalousie. Elle n'était pas du naturel jalouse, mais le bonheur des deux jeunes sœurs lui serrait le cœur. Elle était contente pour elle, mais elle savait qu'elle ne pourrait jamais connaitre un bonheur comme celui qu'elle avait devant les yeux. Sa jumelle était morte, presque devant ses yeux, et plus jamais elle ne la reverrait.

Prenant bien soin de garder un visage neutre et de laissait transparaitre aucune émotion, elle réussit à sourire.

"- Allez les jeunes, je vous laisse"

Et elle partit