Joris balança son sac sur un siège, dans les tribunes. Il en voulait beaucoup à la société, et à la vie elle même. Pourquoi cette brusque haine de la part de ses "copains" quand il avait embrassé l'un d'eux? Pourquoi cette haine envers la différence? Pourquoi on tape les gens qui ne sont pas exactement comme la société le voulait? Ces question, Joris se les posait en permanence. Il avait l'impression que quelque chose, c'était déchiré en lui quand il était revenu chez lui. Quand il avait vu dans quel état se trouvait sa mère, quand il avait vu la mort de son père, quand il avait découvert sa plus jeune sœur en compagnie de punk complètement drogués.

Il se dirigea vers le placard où était stocké tout le matériel de sport. Il en sortit un punching-ball et une paire de gants de boxe. Il l'installa au milieux du gymnase et commença à frapper. Il frappa dedans en y mettant tout son cœur. Il voulait le réduire en bouillie, comme il aurait du le faire avec ses salopiauds qui l'avait tabassé.

Neyla avait vu Joris se diriger vers le gymnase. Ils ne s'étaient pas croisés depuis leur discussion de la veille, et bien qu'elle était saoûle, elle se souvenait de ce dont ils avaient parlés.

La jeune femme poussa la lourde porte du gymnase qui grinça avant de s'approcher le long des couloirs. Cette atmosphère sombre lui rappelait bien des souvenirs; le jour où après son cour de sport au lycée, elle avait croisé un groupe de mecs à moitié saouls, qui ne contrôlaient pas vraiment ce qu'ils faisaient sur elle. Elle tâcha d'oublier, bien que ce fut impossible, et se jura de ne pas en parler. Elle avança en tâchant de paraître libre d'aucun souçis.

Elle s'avança et se mit derrière le punching-ball que frappait Joris, esquivant un coup.

"-Eh beh, c'était moins une..."

Elle ajouta, prennant un air sérieux.

"-Besoin de te défouler..?"

Joris continuait de frapper, frapper sans relâche. Il donnait des coups avec toute la haine qu'il ressentait. Il était en nage, complètement essoufflé mais continuait de se défouler. Des perles de sueurs gouttaient sur son front, irritant ses blessures mais il n'y prenait pas garde. Jusqu'au moment où son poing abâtit avec une telle force que le punching-ball alla presque toucher le sol. C'est à cet instant précis qu'il remarqua la présence de Neyla.

Il s'arrêta un instant, s'essuyant le front d'un revers de main, passant jusque à l'endroit de sa plus profonde blessures. Il grimaça de douleur mais ne dit rien.

"-Ouais, un besoin incontrôlable."

Sur ce, il recommença à donner des coups, de plus en plus forts.

Neyla vit bien que Joris n'était pas bien, ou qu'il n'était pas dans son état normal. Remarquant des plaies sur son visage, elle se mit à le fixer, comme pour demander ce que cela était.
Elle détourna son regard pour ne pas se faire trop insistante mais elle continuait de jeter de petits regards sur les blessures du jeune homme.
Lui aussi devait avoir eu un passé difficile. Et lorsqu'ils s'étaient racontés leurs histoires, Neyla avait volontairement évité de mentionner l'histoire avec le groupe de jeunes hommes...

Joris sentait sur lui le regard interrogateur de Neyla. Elle était d'ailleurs la seule personne à qui il avait confier une infime partie de son existence malheureuse.

Le punching-ball encaissait coups sur coups, et puis brusquement Joris arrêta de frapper. Les larmes lui montèrent aux yeux, et il se laissa glisser contre le mur dans face, la tête dans les mains pour cacher ses pleurs.

Neyla s'attendait à une avalanche de critiques et de "mêle-toi de tes affaires", mais au-lieu de ça, Joris s'écroula. La jeune femme savait bien que dans ses moments là, il valait mieux ne rien dire.
Elle se laissa glisser à côté de lui et attendit doucement, assise en boule à côté. Au bout d'un moment, elle murmura.

"-On a tous des problèmes, mais il faut se montrer forts."

Puis, elle se leva, enfila les gants et frappa une dizaine de coups tous plus forts les uns que les autres sur le punching ball, presque réduit en miettes par les coups donné par la fille et Joris.

Elle revint s'assoir à côté de Joris.

"-Merci, j'avais besoin de me défouler aussi..."

Joris releva ses yeux verts brillants de larmes vers la jeune fille. Qu'est ce qu'elle était attendrissante avec sa drôle de couleur de cheveux, ses yeux bleus et les façon d'on se tordaient sa bouche en une dizaine de mimiques différentes.

Jamais il n'aurait accepté de pleurer devant quiconque. Même ses sœurs. Mais là, c'était différent. Neyla n'était pas là pour se moquer, elle n'était pas non plus là pour le frapper. Non, elle était là pour lui, pour le consoler. Sans s'arrêter sur le préjugé, sans l'éviter comme la peste juste parce qu'il aimait les hommes. Et pour ça, il lui en était reconnaissant.

Il l'attrapa par les épaules, et enfouit son visage salement amoché dans son cou. Il était beaucoup plus grand qu'elle, mais on aurait dit qu'il avait rapetissait. Il avait l'air aussi faible d'un enfant. Et il se remit à pleurer.

Neyla, assise à côté du garçon, qui était totalement différent des autres jours: déboussolé, attristé. La jeune femme l'accueillit à bras ouverts sans un mot et attendit.

Emma arriva dans le gymnase, elle croyais qu'elle allai être toute seule, mais ce n'était pas le cas, elle vu un jeune homme pleurer, et une jeune fille assis à coté de lui
Elle décida de d'aller chercher un punching-ball et des gants en se faisant discrète et d'écouter de la musique donc elle pris son téléphone et ses écouteurs puis elle commença a frapper dedans doucement puis plus fort

Joris hoquetait, le visage enfouit dans les cheveux de Neyla. Les larmes perlaient par centaines sous ses paupières, il n'avait jamais pleurer autant.

"-Si... tu... savais... si... tu... savais, Neyla..."

Neyla se redressa un peu et demanda.

"-De quoi tu parles?"

Joris releva son visage, et pointa son index sur ses différentes blessures.

"-De ça." dit il d'une voix entrecoupée par les sanglots.

Puis il enchaina:

"-J'ai osé embrasser un pote, et tous les autres me sont tombés dessus. Il m'ont foutu un paquet de mandales. Mon paternel est crevé. A cause de l'alcool après avoir tabassé ma vieille. Et ma frangine s'est fait la malle avec des punk shoutés!"

Neyla resta muette un instant avant de murmurer.

"-Je ne sais pas quoi te dire...à moins, que c'est du passé à présent."

"Ne dis rien alors..." murmura le loubars.

Il s'essuya les yeux d'un geste vif, appuya sur son coquard au passage. Il sortit une sorte de grognement de douleur avant d'ajouter:

"-Et toi Neyla, pourquoi tu as besoin de te défouler?"

Quand Emma avais fini de se défouler sur le punching - ball, elle enleva sa musique des ses oreilles, puis alla s'asseoir quelque minute dans les tribunes ...
puis elle sorta du gymnase

J'arriva avec ma valise. J'attendais Léna, je lui avais dit de me rejoindre. Je m'assis sur les gradins et sortit mon portable.

☆AMBRE ZALDRÃVO☆
Ambre entra dans le gymnase après Alexandre, son téléphone à l'oreille:
"- Lia, cria-t-elle comme une folle, ma valise ne va pas se faire seule donc tu viens maintenant !
- D'accord Ambre !" répondit Lia.
Elle raccrocha et apperçut Alexendre qu'elle appella:
"- Alex !

Je releva la tête.

" Salut Ambre, dis-je en souriant gentiment. "

Je me leva et la rejoignis.

" Ça va ? "

☆AMBRE ZALDRÃVO☆
- Non, cria Ambre de colère, Lia n'est pas venue faire ma valise et mon père viens bientôt !

Je posa gentiment ma main sur son épaules.

" C'est pas grave va. Et sinon, à part ça, tu va bien ? demandais-je, ma main toujours sur son épaule. "

----► Lia, servante d'Ambre
Lia arriva le plus vite possible dans l'école et courrut pour rejoindre la bâtiments des chambres pour ranger les affaires d'Ambre.


Ambre apperçut Lia qui courait puis elle se retourna vers Alexandre:
"- Si, c'est très grâve ! Sinon, tu as repensé à ma proposition de l'autre jour ? demanda-t-elle avec un ton drageur.

Je ne m'en souvenais plus.

" C'était quoi ? "

- Je n'ai pas de petit copain et tu voudrais bien être le mien ? questionna Ambre en se rapprochant de plus en plus d'Alexandre.

Elle se r'approcha de moi.

" Heu...." dis-je, ne savant pas trop.