Marguerite glissa les clefs dans la serrure, et fit céder la porte. La porte s'ouvrit sur un magnifique appartement redécoré par le bon goût de Margui. Les mur étaient tapissés d'un papier peint rouge sang, et tous les meubles semblaient coûtés une fortune. Tout était préparer avec soin. Des jolies nappes assorties aux mur, des napperons en fines dentelles sur les commodes, des vases remplis de marguerites fraîches, les tapis moelleux, et des cousins brodés posés sur le canapé en cuir peuplaient la pièce. La chambre était meublée d'un grand lit recouvert de dessus de lit bordeaux, d'une coiffeuse où était entreposés des tubes et des pots de cosmétiques de toutes sortes, une porte vers le fond de la pièce donné accès à un fabuleux dressing...
Dans la salle de bain se trouvaient une douche avec une multitudes de jets différents, une baignoire façon jacuzzi, des placards entier de produits de beauté...

Marguerite laissa tomber son sac à main sur une table, et posa sa valise au sol. Puis se tournant vers Leav elle lui dit:

"-Et voici, mon humble demeure."

Leav parcouru avec un regard plus qu'appréciateur les moindres détails de la pièce qui s'offrait à lui. Elle était décoré avec beaucoup de goût il devait le reconnaitre. Le rouge des murs lui arracha un rictus amusé. Laissant sa valise vers l'entrée, il s'avança un peu dans la pièce, caressa du bout des doigts un imposant canapé de cuir.

"- Une humble demeure pour une demoiselle qui l'est un peu moins" fit-il remarquer amusé.

S'approchant d'une porte entre-ouverte, il la poussa sans chercher à demander l'avis de Magui et contempla le lit qui s'y trouvait. Plus que confortable d'après ce qu'il pouvait en voir.

"- N'y a t il qu'un lit ?" demanda t il avec un regard presque prédateur.

Marguerite le suivit jusque dans la chambre, avant d'aller s'assoir sur le bout du lit dans une attitude aguicheuse. Elle avait une belle touche, là elle en était sûre. Elle lui servit un regard on ne peut plus séducteur, celui qui faisait perdre tous les moyens des jeunes hommes avec les quels elle avait eue une aventure. Elle lui tendit les bras, sans aucunes gêne.

"-Pourquoi tu comptes dormir sur le canapé?"

Leav accèda à l'invitation avec plaisir, s' installant juste assez près de  sa partenaire pour que leurs jambes se frôlent. 

"- Ce serait presque incorrect de ma part de refuser une telle offre" répliqua-t-il doucement

Il laissa sa main glisser le long de la cuisse de la jeune femme, la caressant avec douceur mais sans la moindre gêne.

"- Mais ce serai presque inconvenu de dormir en compagnie d'une si jolie demoiselle sans rien tenter d'indécent...A moins que ça ne soit se que tu veuille ? lui susurra t il à l'oreille

Il profita de cette proximitée pour la lui mordiller avec provocation.

Marguerite frissonna. Pour une fois, ce n'était pas elle qui contrôler tout. Leav ne faisait pas parti de tous ses anciens soupirants en sabots qu'elle avait eue jusqu'alors. Non, ce Leav semblait totalement sur de lui.

"-Dans ce cas, poussons l'indécence jusqu'à ses plus grandes limites." murmura-t-elle avant de passer un bras autour du cou de Leav et de l'attirer à elle.

Leav mordit tendrement les lèvres de la rousse avant de lui voler un baiser. C'était une jeune femme très intéressante celon lui pour se laisser guider de la sorte. Ce genre de filles avait tendance à être plutôt dominatrice qu'autre chose habituellement...

Répondant à la provocation se la jeune femme par un grognement apréciateur,  il laissa glisser ses lèvres jusqu'à son cou et s' arreta juste à la limite de son haut, après quoi, il leva le regard vers elle.

"- Tu ne doute vraiment de rien je me trompe ?" demanda t il avec un sourire en coin.

Marguerite respirait fort, et ce garçon ne la laissait pas indifférente. Il faut savoir que derrière ces comportements de peste égoïste, Magui restait une adolescente, tout ce qu'il y a de plus banal. Et ses réactions face à ce jeune homme ressemblaient à toutes réactions normales.

Elle passa sa main dans les longs cheveux de Leav, et laissant glisser ses doigts le long de sa nuque.

"-Non, de rien. Surtout quand c'est mon instinct qui me guide..."

Leav frissona sous la caresse de la jeune femme. Son corps adorait tout particulièrement les caresses dans le creux de la nuque et le bas du dos, et comme il s' agissait la des rares "émotions" qu'il était capable de ressentir, il en profitait un maximum.
Il constata avec ravissement que ses gestes étaient loin de laisser sa partenaire indifférente et se décida donc à continuer sur sa lancée,  tout en maintenant la conversation, ne serais - ce que pour jauger à quel moment elle serait tellement enivrée de plaisir qu'elle peinerait à lui répondre. 

"-Quelle chose fascinante que l'instinct féminin... et là ? Que te dit il ton instinct ?"

Il appuya sa question en retirant avec douceur le haut de Magui, dévoilant à son regard l'une des parties les plus attrayante d'un corp feminin.

Lilune said : Peut-etre devrait on faire une ellipse ?  Y a t il des gens sensibles dans m'assemblee ou juste une bande de perverses ? *sort*

Marguerit se laissa déshabiller sans aucune résistance.

"-Tu t'en rendras compte par toi-même..." lui répondit-elle simplement.

Je pense qu'il serait préférable de stopper le rp là. On n'a qu'à passer directement au lendemain matin ;)

Marguerite se réveilla en sursaut le lendemain matin. Quelle nuit! Elle crut d'abord qu'elle avait rêver, que tout cela n'était que le fruit de son imagination. Mais un regard vers la forme sous la couette qui se trouvait à ses côtés lui prouvèrent le contraire.
Marguerite essaya de reprendre ses esprits, de se dire que non ça ne pouvait pas être elle qui s'était abandonnée à un garçon comme ça. Non, c'était impossible. Mais pourtant, c'était bien réel...

Mais d'un autre côté, elle n'arrivait pas à éprouver des remords. Après tout, ce jeune homme était splendide et d'une douceur sans équivoque. Et c'est elle qui avait réussi à l'avoir. Elle n'avait jamais passé une nuit si... torride. Avec Leav s'était autre chose qu'avec les anciens copains de Magui.
Après avoir jeter un nouveau coup d’œil à Leav étendu non loin d'elle, Magui s'extirpa du lit et fila dans la salle de bain. Elle prit une longue douche. Quand elle sortie enfin, elle s'habilla d'un jean slim noir, d'une chemise noire et d'un blouson léger en cuir rouge. Elle laissa ses longs cheveux fraîchement lavés, ondulaient sur ses épaules. Elle passa ensuite à la cuisine, et posa sur un plateau tout le nécessaire pour un petit déj' de rois. Puis elle revint dans la chambre, posa le plateau sur la couette et se pencha vers Leav. Elle lui caressa doucement la joue, pour le réveiller. Et dit:

"-Allez on s'réveille. Le soleil brille, les oiseaux chantent..."

Leav ne prit pas la peine d'ouvrir les yeux. Lorsque ses rêves s' estompèrent, il resta immobile de longue minutes à écouter l'eau s' écouler dans la pièce adjacente, devinant sans peine les gouttelettes d'eau aux milles reflets s' écoulant lentement le long du corps de sa partenaire d'une nuit. Le spectacle devait être d'une grande beauté. Néanmoins il ne se leva pas, préférant savourer pleinement cette sensation exquise qu'est le réveil après une nuit si torride.
Bercé par le bruit de l'eau il finit par se rendormir, et ce furent des caresses douces qui vinrent le tirer du sommeil, définitivement cette fois. Il ouvrit doucement les yeux, dévorant d'abord la belle rousse du regard et lui rendant ses tendresses avec autant de douceur que de gourmandise, puis il aperçu le plateau et ne pu s' empêcher de sourire, il était vraiment tombé sur une perle cette fois, aucun doute.
Il se redressa, en profitant pour attirer une Magui déjà toute habillée contre lui.

"- Bonjour joli petit oiseau, tu m'as l'air drôlement bien reveillé" remarqua t il

Il tendit un main pour rapprocher le plateau, de sorte qu'ils puissent tout deux y atteindre ce qu'ils y voulaient.

Marguerite se laissa aller contre son torse nu, en s'asseyant sur le rebord du lit. Qu'est ce qu'elle se sentait bien, blottie contre Leav. Jamais elle ne s'en lasserai.

"-Tu compte rester la nuit prochaine aussi?" demanda-t-elle tout d'un coup.

Intérieurement, elle espérait qu'il dirait oui. Non, elle n'était pas en train de tomber amoureuse. Quoi que... A bien y réfléchir... Marguerite se refusait de croire qu'elle pourrai aimer quelqu'un.

Finalement, la jeune rousse se pencha vers Leav et déposa un baiser furtif sur ses lèvres. Avant de tenter un baiser plus passionné.

Les baisers que Magui vint chercher furent passionnés, et Leav s' en détectait intérieurement. Son petit rouge gorge semblait s' être épris de ses chaînes. Il n'aurait, de son avis, désormais aucun mal à la faire agir en sa faveur. Qui plus est, il appréciait réellement sa présence, elle dégageait une aura plaisante, était physiquement plus qu'à titrant et ne manquait pas d'audace. Autant de raison qu'il avait de faire durer les choses...
Il tendit la main vers le plateau, arrachant un morceau à l'un des croissants qu'il glissa entre les lèvres de sa rousse.

"- Je ne sais pas...As tu envie que je reste ?" demanda-t-il

Magui avala le bout de croissant que Leav avait glissé dans sa bouche. A son tour, elle en glissa un dans sa bouche de Leav.

"-Et toi, tu n'as pas envie de recommencer ce qu'on en fait cette nuit?" lui demanda-t-elle, avec un clin d’œil tout à fait charmant.

Leav sourit, mordant son croissant à pleine dent cette fois. Laissant apercevoir ses canines tranchantes de prédateur.

"- Ce ne serait pas pour me déplaire" répliqua-t-il "mais n'y a t il vraiment personne pour venir vérifier que tu es seule dans ton appartement ?"

Marguerite réfléchit un instant, cherchant ses mots.

"-Il y a bien ma copine Lore qui habitait ici, l'année dernière. Mais je n'ai plsu eue de ses nouvelles. Et puis, si elle se pointe je pourrai très la faire dégager aussi vite qu'elle est venue. "

Et elle lui sourit.

Leav se mit à rire devant une telle réponse avant d'offrir un sourire charmé à sa belle rouquine.

"- Je resterai avec plaisir si tel est votre désir, ma dame"

Il déposa un dernier baiser sur ses lèvres avant de se redresser.

"- On ferait bien de se lever, si on reste ici je pourrais bien ne pas résister à l'envie de te dévorer une seconde fois..."

Marguerite se leva du lit, et une fois debout elle lissa un pli inexistant sur son t-shirt. Elle lui lança un regard provocateur et dit:

"-Bien que l'idée n'est pas pour me déplaire "

Puis elle ajouta:

"-Et tu veux qu'on aille où? On va pas déjà aller en cour... "

Leav sourit devant cette remarque et réfléchit un instant.

"- Eh bien...Je viens juste d'arriver et je ne connais pas vraiment la ville...Qu'est ce que tu propose ?

Marguerite prit le plateau et le posa sur la commode, pour que Leav puisse se lever. Elle ne prit même pas la peine d'aller ranger les affaires, la femme de chambre viendrait les ranger.

"-Déjà, tu pourrais commencer par t'habiller." lui dit-elle, avec un sourire.

Puis elle ajouta:

"-Et après, on pourrai aller se promener au parc."

"- Ça me semble être un programme raisonnable..." acquiesça Leav

Il se glissa enfin hors des draps pour se diriger vers sa valise, ne cherchant en aucun cas à se dissimuler. Il en retira quelques vêtements et des affaires de toilettes avant de se diriger vers la pièce d'où Magui venait de sortir.

"- Je t'emprunte ta salle de bain mon rouge gorge" fit il sans attendre de réponse.

Marguerite le suivit des yeux jusqu'à ce qu'il disparaisse à l'intérieur de la salle de bain. "Mon rouge-gorge"? A-t-il fait exprès de l'appeler comme ça? En référence à sa couleur de cheveux éclatante? En tout cas, Magui faillit fondre.

Elle lui sourit, d'une façon qui aurait fait craquer le cœur le plus dur. Et ajouta:

"-Fais vite."

Puis, la jeune femme s'empara du téléphone et pendant que Leav prenait sa douche, elle appela son frère.

"-Ciao, come sei? Ti ha ripreso i corsi? Sì... Io, sono ancora nella mia camera. Ho incontrato un ragazzo geniale. No. Non ho trascorso la notte con lui che è ciò che racconti... Sì, è ciò... E mamma è bene? Ed i cugini? L'Italia mi manca non sai come... Tu anche, non ti inquieti..."

Leav prit une douche assez rapide, à l'eau froide et revint dans la chambre. Il avait passé une chemise en soie noire et un pantalon de la même couleur dans une matière toute aussi agréable et légère. Ses longs cheveux corbeau était noués lâchement dans son dos par un elastique d'un rouge sombre.
Il arriva juste à temps pour profiter du superbe accent italien de Magui.

"- Tu es italienne ?" s' etonna t il

Marguerite sursauta, elle ne l'avait pas entendu entrer. Elle lui sourit et s'empressa de dire à son frère :

"-Devo lasciarti. Ciao ! "

Puis elle se tourna vers Leav, et ajouta en riant:

"-Sì, sono nata in Italia."

Leav sourit, la trouvant plus que craquante. 

"- Je ne saurai te répondre, mais c'est très beau à entendre" déclarait - il

Il repoussa ses mèches encore humide dans son dos et ajouta 

"-Je suis prêt"