Je soupira légèrement.

" Je t'ai jamais demander de m'applaudir. "

Puis j'ajouta.

" Mais c'est pas moi qui doit finir des papiers, mais la directrice. "

Alors que j'allais lui dire autre chose, mon portable sonna. Je décrocha et couru dehors pour pouvoir parler à ma mère.

" Allô, maman ?
- Oui, Louane, j'ai une mauvaise nouvelle.
- Viens en au fait, maman, qu'est ce qui c'est passé, demanda Louane, inquiète.
- Ta sœur as eu un accident de bus. Elle a disparu comme plusieurs autres.
- .....

Je me retint mais pas longtemps. J'éclata en sanglot. Ma sœur et moi étions tellement proches que j'en était exténuée. Je raccrocha pour faire comprendre à ma mère que j'avais reçu le message et que j'en étais bouleversée. Je ne savais plus quoi faire j'étais perdu. Je rentra lentement dans la boîte et rentra dans le bar. Je m'écroula sur une chaise et plongea ma tête dans mes mains et éclata encore une fois en sanglot, oubliant Démon, la fille et toutes les autres personnes.

Ermon attrapa Neyla par les épaules et la secoua comme un prunier.

"-maintenant tu t'calme c'est clair?! C'est toi qui fout la merde! Et non plus jamais je ne t'inviterai quelques part! Alors maintenant tu dégages, t'as gaché la soirée on n'as plus besoin d'toi!"

Puis il se tourna vers Louane:

"-Viens ma chérie"

Il la prit par la taille et l'entraina dehors, là il la prit dans ses bras lui fessant poser sa tête sur son épaule.

Je me laissa guider par Démon. J'étais tellement désespéré que j'en oublier le reste. Les larmes glissaient par milliers et je les ignoraient.

Neyla soupira; encore une fille trop sentimentale qui ne savait pas se montrer un peu dure et résistante.

Elle haussa les épaules avant de se servir soi même un verre alcoolisé, qu'elle but en lisant ses textos.

Ermon lui prit le visage entre ses mains et lui dit:

"-Ne me dis pas que tu pleures à cause de Neyla?!"

Je leva les yeux vers le garçon.

" Non, sûrement pas ! C'est..."

Ma voix se brisa et je plongea ma tête dans son cou.

"-Et bhè parle! "

Je releva la tête et lui dit :

" J'ai une sœur. Elle et moi on s'entend super bien, on s'adore, enfin bref. J'ai reçu un appel de ma mère. Elle m'a dit que ma sœur venait d'avoir un accident de bus. Elle a disparu et, voilà..."

Ermon essuya les larmes qui coulaient par dizaine sur les joues de la jeune brune. Il était désolé pour elle, mais il ne savait pas quoi faire. Et puis, après tout il était là pour s'amuser pas pour ramasser les morceaux. De plus que Neyla était quelque part on ne sait où, et qu'il s'en voulait un peu de la laisser tomber comme ça. Il l'aimait bien, et il se promit de la choper dans les couloirs de l'école et de s'excuser.

Avec une fille qui pleure sur son épaule, la soirée s’annonçait morne en perspective. Sans compter qu'elle avait était gâché par la crise de nerfs de Neyla, tous les lascars de la bande avait assisté à la scène.

Il caressait machinalement les cheveux noirs de la jeune serveuse, la laissant épancher son chagrin dans son cou.

Après un long moment, Neyla fit volte face et se tourna vers la bande qui restait là, en attendant de savoir quoi faire.

"-Quelle bande d'imbéciles. Ils ont toujours pas compris qu'Ermon les a laissé tomber?" pensa Neyla en soupirant.

Elle se leva avant de marcher droit devant elle jusqu'a se retrouver avec eux.

"-Bon, vous pouvez tous y aller, ça sert à rien de rester." leur dit la jeune femme, avant de les diriger vers la porte. Quand à elle, Neyla retourna vers le bar chercher sa veste et s'apprêta à partir, jurant contre Ermon, qui avait abandonné la bande ce soir.

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Neyla est partie (elle se trouve dans les couloirs)

Ermon prit le visage de la jeune fille dans ses mains, lui colla un baiser furtif sur la bouche et lui dit:

"-Tu ferais mieux de rentrer chez toi. Je vais rentré aussi, il se fait tard. Prend bien soin de toi, ma jolie"

Il lui glissa dans la main son numéro de portable et partit vers son école.

Je me laissa faire par Démon. Je leva les yeux vers lui et lui répondit, un sourire forcé aux lèvres :

" Oui, merci à toi. "

Je serra de toutes mes forces le papier qu'il venait de glisser dans ma main et les larmes recommencèrent à perler sur mes joues. Suivant le conseil de Démon, je rentra chez moi, effondrée.