Cher Journal,
Peut-être dois-je te commencer en me présentant? Je n'en ai aucune idée. Je n'est jamais eu de Journal Intime et c'est seulement maintenant, après au moins 19 années passées, mélangées entre bonheur et malheur, que je me décide à commencer. Bizarre, non? Déjà, le principal.
Je m'appelle Arisa et j'ai 19 ans et demi. Aujourd'hui, je me dirige vers ma nouvelle école. L'école de Mad's Land. Il parait qu'elle est bien, comme école. Et apparemment, elle est un peu spéciale. C'est juste que les élèves se font cours seuls. Mais j'y reviendrai après. Depuis mon enfance, j'ai toujours eu la passion de l'écriture, la passion du chant et la passion de la musique. J'ai toujours adoré le français. Peut-être que c'est justement parce que j'aime écrire. Mais bon.
*Moi quand j'avais 4 ans et demi*
Un jour , ma sœur et moi avons découvert que nos yeux, nos cheveux, notre visage et tout le reste pouvaient changés d'apparence et de couleur sans prévenir. On a même eu du mal à le croire. Tu vois la photo que j'ai collé au-dessus? C'est moi. Quand j'avais 4 ans et demi. J'avais les yeux bleus. En ce moment même, mes yeux sont verts presque fluo. Un peu comme des yeux de chats. Mais passons.
J'ai une petit sœur. Elle s'appelle Asalinne. Voici un portrait d'elle, quand elle avait 5 ans et demi :
*Elle quand elle avait 5 ans et demi*
On était inséparable elle et moi. Et je dit bien on " était ". Je vais t'expliquer. Mes parents, Asalinne et moi, on a eu un accident de voiture. Notre voiture a été renversée dans le fossé. J'ai perdu connaissance. Mes parents, eux, sont morts. Et ma petite sœur, elle, a était emmené. Les secouristes ont tout simplement pensaient que j'étais morte et ils ont emmené Asa dans un orphelinat. Sans moi. Mon cœur a été comme brisé. Je me suis enfuit avant qu'ils me rattrapent.
J'ai couru sans savoir où allait, sans savoir où j'allais. J'étais trop triste pour y réfléchir.
Quand je me suis enfin arrêter de courir, je me suis aperçu que je m'étais perdu. Enfin plutôt, je me suis ENFIN aperçu que je m'étais perdu. Cela faisait 1 heure que je airais sans savoir où allais. Puis, j'ai découvert un petit village. J'y suis allée. J'ai regarder attentivement chaque maison, chaque habitants, me demandant quoi faire. A ce moment, je n'avais encore que 11 ans. Puis, j'ai décidé que je voulais me trouvé une nouvelle famille. J'ai regardait d'encore plus près les maisons des villageois. J'ai aperçu, à la fin du petit village, un magnifique pavillon au bord de la mer. Au bord de la mer ! J'étais au bord de la mer!
J'ai toqué à la porte. Une magnifique jeune femme, très sympathique, m'a demandé ce que je désirait. Elle me l'a demander d'une très belle voix. J'ai tout de suite su que j'avais fait le bon choix. Je lui est tout raconter, dans les moindre détails, sans rien oublié. Elle, elle m'écoutait, sans rien dire, juste en hochant de la tête. Quand j'eu fini, je la supplia de me garder chez elle. Elle m'a souri. Je l'ai regardé, avec des yeux suppliants. Elle s'est écarté de la porte et ma laissé entrer. A ce moment, j'ai compris qu'elle m'adopté. J'étais tellement heureuse. J'entra en lui demandant ce qui pouvait lui faire plaisir pour la remercier. Elle me dit que son seul plaisir était que je sois ici. Je me jeta dans ses bras. Et à partir de ce jour, elle me logea et me traita comme sa propre fille.
Cette histoire fut ma toute première aventure depuis l'accident. Mais j'en eu plein d'autres....
Déjà, pour reparler de " l'épisode précédent ", la femme vivait seule. Mais elle était douce avec son personnel et moi aussi. Oui, elle avait du personnel. Mais bon, passons ça. J'ai immédiatement commencé à rechercher Asa. C'était difficile. Ma " mère " m'aidait.
On déménager beaucoup, ce qui m'aider un peu pour mes recherches. On allait toujours dans un pavillon. On a été un peu partout. Et donc, un peu partout, il m'est arrivé plein d'aventure. Je me rappelle que quand j'avais 12 ans, on a déménager en Belgique. Ma mère m'a inscrit dans un collège. Je n'osais pas aller avec les autres. Je n'osais jamais. Je restais toujours dans un coin, contre un mur... Et je ne bougeais pas.
Je me rappelle aussi de quand on a déménager à Londres, quand j'avais 13 ans. On y est rester 3 ans. Ma mère m'a donc inscrit dans un nouveau collège. Je passais tout le temps dans le même parc pour m'y rendre. Je l'aimais beaucoup ce parc. Parfois, j'y restais plus longtemps que prévu et j'arrivais en retard. Je le trouvais tellement beau que j'en oubliais l'heure.
Je n'osais toujours pas me montrer devant les autres. Je n'allais avec personne, je ne parlais à personne, j'évitais tout le monde, et je restais souvent près de mon casier, dans le couloir. J'attendais en rêvant de Asalinne, du soir quand j'allais rentré, de ma mère adoptive...
Souvent, quand je me sentais envahie par un chagrin énorme, je faisais du piano. J'aimais beaucoup faire du piano. Cela me détendait, et je m'envolais vers des rêveries imaginaires...
Et puis ce fus ce jour que je me fis une amie extraordinaire, très courageuse et pleine de gentillesse. Ce fus elle qui m'aida à allait vers les autres. Donc... Ce jour là, je venais comme d'habitude au collège, en retard, comme d'habitude aussi. La jeune fille en question était dans ma classe. Je toqua timidement à la porte et entra. Je ne regarda personne, lâcha un petit " Bonjour ", et partis m'asseoir à ma place. Je sortis mes affaires, sentant tous les regards posaient sur moi.
La professeur me dit qu'elle en avait assez de tous ces retards répétaient, chaque matin. Elle m'a disputé, et moi je baissais la tête. Et soudain, j'entendit un ricanement, puis toute la classe éclata de rire. J'avais envie de pleurer mais je n'en fis rien. La professeur demanda le silence et les rires cessèrent. Et elle continua de me réprimandais et de me dire que...Je n'écoutais plus, des larmes perlèrent sur mes joues. Elles descendirent rapidement et tombèrent sur mon cahier. Au bout de 2 minutes, mon cahier avait une grosse tache de larmes.
J'entendais juste que la professeur criai, criai de plus en plus fort. Et d'un seul coup, une chaise recula et quelqu'un se leva. Une inspiration fus prise par la personne en question et elle dit : << Vous ne voyez pas Madame, que Arisa a un problème. Elle n'est jamais dans la cour. Elle reste dans les couloirs. Je la regarde à chaque pose. Et vous, vous ne faîtes qu’aggraver les choses! >> Puis, elle se rassit. La prof resta bouche-bée. Puis, elle bredouilla quelques mots incompréhensibles et le cour démarra. Je tourna ma tête vers la jeune fille avait parler. Après quelques secondes, au moment où elle tourna la tête, je lui fit un grand sourire.
Au moment de la pose, je le rejoignis, et nous avons commencé à discuter. Et depuis, chaque matin je la rejoignais dans la cour, on allais avec tout le monde et mon problème fus régler grâce à elle. Nous étions un duo inséparable. Elle s'appelait Emilie. Mais moi, je l'appelais Emi.
Depuis ce jour, je fus tout le temps heureuse. Mais un peu malheureuse quand ma mère m'annonça notre départ pour l'après-midi. La matin, je me rendit au collège rapidement, et me jeta en pleurant dans les bras de Emilie en lui disant que je partais pour la Bretagne, en France. Elle pleura aussi. J'arriva quand même à convaincre la professeur à laisser Emilie aller avec moi l'après-midi, au cinéma. Puis, je partis. Et ma mère et moi, nous avons pris l'avion pour la première fois. J'avais 16 ans.
Quand l'avion c'était posé, et que nous étions arrivé dans notre nouvelle maison, je m'écroula... J'étais fatigué.
Je resta jusqu'à mes 19 ans en Bretagne. Je déménagea à Paris, dans un immeuble pour la premire fois.
J'avais un petit rituel. Quand j'étais triste, ou quand je voulais comme "voir" de loin Emilie, je montait tout en haut de l'immeuble et restais là pendant des heures et des heures. Je m'habituais facilement au nouveau mode de vie. J'avais abandonné depuis pas mal de temps déjà, les recherches sur ma sœur.
Puis, ma mère m'inscrivis dans une nouvelle école. L'école de Mad's Land, qui comme je te l'ai déjà dit plus haut, est spéciale car les élèves se font cours seuls. J'espère m'y faire de nouveau amis, trouver peut-être un amoureux ou encore, avec un peu de chance, je pourrais peut-être y trouver Asalinne... Ma mère m'a dit qu'on y resterai. Ma maison fixe est donc maintenant à Paris, et, je te le dis sincèrement, heureusement que tu es là, Journal...
A Demain...