-" A la rue ?" répéta Risa "Tu veux dire qu'elle dorment dehors ? Mais c'est horrible..."

Ayant vécu dans la haute société depuis petite, Risa n'avait jamais été confrontée à ce genre de situation qui lui semblait juste inimaginable.

Je me dégagea rapidement, et recula de quelques pas. Je n'aimais pas qu'on fasse du mal à Anny, mais je ne pouvais rien faire.

Je cria quand elle me secoua par l'oreille.

" Lâche-moi, tu me fais mal. "

J'avais tellement mal que je pleura en criant.

Je souris face à Risa qui semblait très étonnait.

" Oui, je pense que c'est ça. "

En sentant la main du jeune homme sur son épaule, Magui lâcha l'oreille de la gamine. La petite se mit à pleurer, et là Magui ne sut plus quoi faire. Peu-être qu'elle lui avait fait vraiment mal, après tout... mais c'était elle, qui avait chercher.

Elle s’accroupit à sa hauteur, et dit:

"-Bon écoutes, ici c'est pas un foyer pour enfant en difficultés OK? Si tu veux dormir quelque part, tu vas voir à l'assistance sociale. "

Puis elle se releva, et ajouta:

"-Maintenant, dehors!" dit elle en pointa du doigt la sortie.

Risa frissonna. Elle ne voulait pas imaginer que de telle choses pouvait arriver.

"- On devrait faire quelque chose non ?" demanda-t-elle encore

" Je ne sais pas. "

Je lui jeta un regard noir.

" On veux pas s'en aller. On a personne et pas de maison pour dormir. Toi tu dors dans un lit, nous sur des dalles geler. Toi tu as de beaux habits, nous des vieux chiffons. Tu veux d'autres exemple peut-être ?! "

A ce moment là, Mitsuki débarqua dans la salle. Elle n'était vraiment pas très fraîche. Faut dire qu'avec tout le cognac qu'elle s'était envoyé au petit déjeuné. Pour elle, montrer aux gens qu'elle a bu était comme un appel au secours. Comme un signal de détresse. Hélas, pas grand monde y faisait attention.

Elle marchait vraiment pas droit, et se heurta de plein fouet à un jeune homme roux. (Arthur)

"-Oups, pardon, pardon" dit elle après s'être étalée par terre.

Magui haussa les épaules d'un air dédaigneux.

"-Qu'est ce que j'y peux moi?! Allez voir la directrice si vous voulez vraiment rester ici, on va voir comment elle va vous recevoir!"

Je décida d'intervenir.

" Moi j'en ai un autre d'exemple. Toi, tu est super riche, nous, on a pas un sous ! "

Puis je me tourna vers le garçon.

" Non, on est pas élèves ici et non, on a pas de maison, ni de papa, ni de maman. "

Arthur grimaça devant la proposition de Magui.

"- Il ne vaut mieux pas qu'elles y aille, ma mère est de très mauvai..."

A ce moment là, il remarqua Mitsuki qui vint s'écrouler à ses pieds. Il se baissa aussitôt pour la relever. Elle empestait l'alcool.

"- L'alcool au petit dej' c'est mauvais pour la santé tu sais ?" fit-il remarquer en l'amenant jusqu'à la chaise qui était supposée être celle du prof. "Ca va aller ?"

Ambre arriva devant la porte d'un air hautain puis vit deux jeunes enfants et une fille par terre et encore... Arthur ?!
Elle poussa les deux jeunes enfants qui se trouvaient devant la porte:
"- Vous dégagez ! répondit Ambre d'un ton hyper méchant.

Marguerite haussa un sourcil, l'air de dire "Et alors?"

"-Et bien oui, je suis riche. Mais qu'est ce que tu veux que j'y fasse, moi si t'as pas le sou?!"

Puis une fille complètement bourrée entra, et s'étala au milieux des élèves. Arthur la ramassa, et alla la faire assoir dans SON fauteuil!

"- Hé! Pas ici, elle va me vomir sur le bureau!"

Une fille arriva et nous poussa. Anne s'écroula.

" Ça va pas la tête, elle aurait pus se faire mal ! "

Mitsuki avait du mal à rester consciente. Sans comprendre comment, elle se retrouva assise sur une chaise. Cette fois ci, elle n'y était pas allée de main morte sur le cognac.

"-Euh... Je... je sais... sais... pas..." dit elle en posant sa tête sur le bureau

Je releva la tête.

" Mitsuki ?! dis-je en courant vers elle, qu'est-ce qui t'ai arriver ! "

Mitsuki se sentait vraiment pas bien.

"-Je... crois... que je... vais être malade..." dit elle.

Puis avant que tout le monde réagisse, elle eue le temps d'ouvrir la fenêtre et de penchait pour rejeter le contenu de son estomac.

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J'avoue c'est pas ragoutant, mais c'est souvent ça qui se passe quand on est soûl...

Ambre s'approcha de la petite et la fixa bien droit dans les yeux et lui dit:
"- Tu me parles autrement où je me sers de toi comme domestique ?!

Je me fichait bien de son regard.

" Tu devrais être puni parce que les esclaves c'est interdit ! "

Arthur suivit le mouvement de la jeune femme jusqu'à la fenêtre et lui demanda

"- Tu veux faire un tour à l'infirmerie ? Tu risque d'avoir des ennuis mais..."

Pendant ce temps là les deux gamines continuait d'accaparer une bonne partie de l'intention générale, mais il ne pouvait faire deux choses à la fois.

Devant l'incertitude de son amie, Risa se décida à se lever et s'approcha des petites filles pour prendre leur défense.

"- Laissez les tranquilles ce n'est pas de leur fautes. On devrait les aider !"

Elle se sentait vraiment très seule en cet instant, et l'élan de courage qu'elle avait eu disparu aussitôt qu'il était venu.

Je commençais à avoir peur de pas mal de personnes. Je ne voulait plus qu'on me tire l'oreille ou qu'on me pousse par terre. Pour moi, ce "réflexe" était bizarre. Je me releva et couru jusqu'au garçon que je trouvais gentil *Arthur* et me serra contre lui.

Mitsuki s'essuya la bouche avec un mouchoir qu'elle avait tiré de sa poche, puis elle le jeta par la fenêtre. Le garçon qui était resté avec elle, avait l'air assez gentils. Un peu comme Yann. Ô Yann, pourquoi on s'est disputé autant. Qu'est ce qu'elle aurait aimé que ce soit lui qui s'occupe d'elle. Mais ça ne risquait plus d'arriver.

Elle tourna le regard vers le jeune homme aux cheveux roux.

"-Qu'est ce que je risque?" lui demanda elle

Malékalita arriva avec sa fille dans le sac et vit deux filles se disputaient avec une de l'établissement.
Elle arriva et prit la défense des deux fillettes:
"- Bonjour vous deux, dit Malek' gentiment, je peux vous aider ?



Ambre l'ignora et passa l'entrée de la porte sans pretter attention aux autres puis elle apperçu Arthur et décida de l'ignorer aussi car il ne lui avait pas donner de nouvelles.

Magui adressa un clin d’œil à Ambre, qu'elle venait de trouver formidable. Puis elle se tourna vers Risa:

"-Et qu'est ce que tu compte faire, hein?!" lui demanda elle méchamment